(Article) L'agriculture et la recherche pendant l'Occupation

Publié le par Stéphane Guillard

(Article) L'agriculture et la recherche pendant l'Occupation

Les deux guerres mondiales ont touché de plein fouet le monde agricole et agronomique. Outre, les pertes humaines d’agriculteurs et d’agronomes, les conséquences sur les structures productives et administratives de l’agriculture française furent dramatiques. Cet aspect doit être présent à l’esprit lorsque l’on aborde la question de la réorganisation des recherches agronomiques et la création de l’Institut national de la recherche agronomique. Les répercussions des guerres sur les mentalités et sur l’énergie déployée en faveur de la recherche agronomique ont une influence certaine.

Les effets de ces guerres mondiales sur l’activité intellectuelle de la recherche agronomique se ressentirent longuement. La destruction de stations de recherches ou d’organismes d’enseignement, la mise en sommeil des publications et des colloques, ou bien encore la quasi disparition de disciplines novatrices telles que la microbiologie affectèrent la réorganisation des recherches agronomiques. Néanmoins, les deux conflits mondiaux ont certainement accéléré, par la prise de conscience d’un certain retard français, l’organisation rationnelle et cohérente de la recherche agronomique.

Plus encore que tout ceci, l’action du régime de Vichy en direction du monde rural et des recherches agronomiques a également profondément marqué et influencé l’orientation qui a été prise après 1945. « L’humiliation de la défaite de 1940, l’épreuve du régime de Vichy et de l’occupation et l’esprit de la Résistance avaient ébranlé l’organisation et l’équilibre rigides des forces qui s’opposaient depuis si longtemps au changement. Les attitudes et les institutions qui, pendant plus d’un siècle, avaient fait échec à la science et la technique françaises commençaient à céder, quoique lentement, sous la pression des forces du renouveau économique et industriel »1.

Le renouveau culturel, économique et industriel qui se fait jour après la Seconde Guerre mondiale est l’occasion d’un formidable bouleversement dans les conceptions scientifiques de l’époque que la recherche agronomique ne pouvait laisser échapper.

1 Robert Gilpin, La science et l’Etat en France, Paris, Editions Gallimard, 1970, p. 127.

Vichy et l'agriculture : le poids de l'agrarisme dans la recherche agronomique ?

Dans son ouvrage de référence, Pierre Barral décrit avec quelle importance le régime de Vichy fait de « l’agrarisme traditionnel »1 un des fondements de son idéologie. Afin de signifier la rupture totale de la politique entreprise par Vichy avec la Troisième République, et plus spécifiquement avec le Front Populaire, le maréchal Pétain et le gouvernement qu’il forme autour de lui place le monde paysan et la société rurale sur un piédestal. Ce symbole devant servir d’instrument majeur à la Révolution nationale est, selon le chef de l’Etat Français, le socle de la nation, celui qui doit servir de ciment aux valeurs traditionnelles et morales.

Se construit alors, sous l’effet de la propagande de l’Etat Français, une image idéalisée du paysan français et du monde rural qui doivent bientôt recueillir toute l’attention du gouvernement pour les mérites dont ils font preuve et pour les services rendus à la nation, notamment celui de nourrir le pays. Les mesures de propagande sont de formes très variées et ont des effets plus ou moins appréciables. Des nombreuses et grandes fêtes nationales où sont célébrées le monde rural et agricole, on passe aux affiches de propagande de la campagne et à d’autres célébrations plus folkloriques comme les musées ruraux devant être les outils de la Révolution nationale célébrée par Pétain.

L’importance de l’agriculture et de la figure paysanne pour le régime de Vichy se traduit par une œuvre législative massive concernant les questions agricoles. Si cela traduit la prééminence du monde rural et agricole aux yeux du régime collaborationniste, cette œuvre législative met également en évidence une certaine dualité entre les conceptions traditionnelles et archaïques du régime vis-à-vis de l’éthique paysanne et des conceptions beaucoup plus modernes de l’agriculture que l’on tente de réformer et de moderniser.

Cette volonté manifeste de faire de l’agriculture et du monde rural une force dominante, à la fois de l’économie nationale mais également des valeurs éthiques de la société, interroge donc l’historien sur la portée réelle de l’action de Vichy dans le domaine agricole et, dans notre cas, de la modernisation de l’agriculture et de l’organisation des recherches agronomiques.

1 Pierre Barral, Les agrariens français de Méline à Pisani, Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, n° 164, Paris, Librairie Armand Colin, 1968, 386 pages, p. 257.
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La réorganisation de la recherche agronomique

Comme nous venons de le voir, l’agriculture tient une place de premier ordre dans les conceptions de Vichy et demeure l’objet de multiples réformes législatives durant le court passage du régime collaborationniste au pouvoir. Les services extérieurs du Ministère de l’Agriculture, comme le Ministère dans son ensemble d’ailleurs, et la recherche agronomique ne sont bien entendu pas épargnés. Dès le 20 août 1940, le maréchal Pétain signe une loi qui réorganise le Ministère de l’Agriculture et du Ravitaillement. Une « direction de l’enseignement agricole et vétérinaire, des recherches, des services sanitaires et de la répression des fraudes »1 est créée. Les recherches agronomiques et les stations et laboratoires jusque-là répartis, depuis la suppression de l’IRA en 1934, entre la direction de l’agriculture, le service de la répression des fraudes, le service vétérinaire et la direction des eaux et du génie rural2 retrouvent enfin une nouvelle administration centralisée. Si la direction des eaux et du génie rural est écartée, il demeure que la nouvelle organisation des directions rassemble à nouveau les recherches, les services sanitaires, la répression des fraudes et l’enseignement agricole.

Comment peut-on expliquer la réinstallation au Ministère de l’Agriculture de la recherche agronomique ?

Cette tendance à promouvoir de nouveau une recherche agronomique centralisée et affirmée se manifeste un peu plus le 8 décembre 1940 quand le régime de Vichy crée par décret un « Comité scientifique des recherches agronomiques »3. Ce Comité « en vue d’assurer une meilleure coordination des recherches agronomiques et d’améliorer les conditions de travail dans les stations et laboratoires […] est créé près de la direction de l’enseignement et des recherches, des services sanitaires et de la répression des fraudes »4. Il est « chargé de l’examen des questions scientifiques ou connexes qui lui sont soumises ; il propose au ministre, à la fin de chaque année, le programme technique et financier des recherches à entreprendre ou poursuivre au cours de l’année suivante ; il examine les résultats obtenus »5. C’est une première tentative de mise en place d’une ligne directrice dans les recherches agronomiques, de véritables programmes de recherches à exécuter nationalement.

Ces réformes et ces innovations semblent bien surprenantes pour un régime et un cabinet ministériel qui se veulent être ceux de « l’ordre éternel des champs » mais elles traduisent également la volonté de mettre l’agriculture au centre de l’ordre économique et social de la France, de rationaliser les recherches et d’accroître les productions agricoles durant les difficiles temps de guerre.

Puis, en 1942, une réforme plus profonde des recherches agronomiques intervient lorsque est signée la loi n° 959 du 5 novembre portant réorganisation du service des recherches agronomiques. La recherche agronomique, jusque-là toujours dispersée au sein de la direction de l’agriculture, retrouve, sous une forme différente, les moyens de se développer et d’évoluer. Si le rattachement au Ministère de l’Agriculture est toujours effectif, la loi de 1942 a le mérite de laisser entrevoir une première phase d’émancipation de la recherche agronomique française : « le service des recherches agronomiques a pour objet l’organisation, l’exécution et la diffusion de tous les travaux de recherche appliquée portant sur l’amélioration et le développement de la production végétale, de la production animale et de la transformation des produits agricoles. […] Ces travaux de recherches sont exécutés soit dans les laboratoires et stations du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, soit dans des établissements publics, dans des établissements privés ou par des particuliers subventionnés à cet effet dans la limite des crédits inscrits au budget de l’agriculture et du ravitaillement »6. Le souci de centraliser les recherches va encore plus loin dans la mesure où « les stations peuvent être groupées en certains points du territoire. Ces groupes constituent les centres régionaux de recherches agronomiques. Ces centres peuvent être dotés de la personnalité civile lorsqu’une exploitation agricole leur est annexée en vue de l’expérimentation. La personnalité civile est accordée par décret pris sur le rapport du secrétaire d’Etat à l’agriculture et au ravitaillement et du secrétaire d’Etat aux finances »7.

En pleine période de guerre et faisant suite à la création de la Corporation paysanne, cette réorganisation a le mérite de nous interpeller tant elle semble originale et atypique pour le régime agrarien de Vichy. Ce qui étonne le plus c’est la volonté affichée de redonner plus d’importance aux sciences dans l’agriculture par un pouvoir politique empreint de traditionalisme agraire. Cette vision d’un pouvoir rétrograde vis-à-vis des innovations agricoles doit cependant être grandement nuancée dans la mesure où le discours vichyssois prônait davantage la prééminence de l’agriculture dans la société française plutôt qu’une forme d’agriculture traditionaliste et archaïque. Toutefois, les raisons d’une telle loi semblent également se trouver dans la volonté étatique de faire de l’agriculture française un atout économique majeur et, plus encore, dans l’obligation qu’il y avait d’intensifier les productions agricoles pour satisfaire les ponctions grandissantes de l’envahisseur allemand.

Lorsque l’on s’attache à l’étude approfondie des articles composant cette loi, on comprend aisément que l’autonomie de l’organisme est loin de remplir les conditions nécessaires à une activité scientifique novatrice. Si la responsabilité civile peut être accordée aux centres régionaux, la conduite des programmes de recherches est soumise à un comité scientifique des recherches agronomiques dont la composition laisse ouvertement entrevoir les intentions politiques d’investir le domaine de la recherche : « pour l’établissement du programme annuel de recherches à effectuer dans les stations et laboratoires et, d’une manière plus générale, pour l’orientation à donner à la recherche agronomique, le secrétaire d’Etat à l’agriculture et au ravitaillement est assisté d’un comité consultatif : le comité scientifique des recherches agronomiques […] La composition du comité scientifique des recherches agronomiques est fixée ainsi qu’il suit : le directeur de l’enseignement et des recherches président : le secrétaire général à la production agricole ou son délégué ; […] six personnalités scientifiques ou agricoles désignés par arrêté du secrétaire d’Etat à l’agriculture et au ravitaillement »8.

On voit ici se manifester un agrarisme vichyssois grossièrement maquillé sous les traits d’une incitation à l’expérimentation agronomique. Le comité scientifique des recherches agronomiques créé n’a qu’un rôle consultatif et son rôle, qui est principalement de coordonner et d’organiser l’ensemble des recherches par l’institution de programmes, peut rapidement et facilement devenir obsolète.

La première pierre d’une recherche agronomique centrale et autonome est cependant posée et vient confirmer les besoins grandissants du pouvoir en matière de denrées agricoles. Entre un occupant allemand toujours plus gourmand, auquel Vichy consent à satisfaire pleinement les demandes par le biais de l’organisation corporative de la production agricole et, entre des problèmes de ravitaillement et d’alimentation de la population en pleine mutation et en pleine expansion, le régime de Vichy sent bien la nécessité de conférer une place de choix aux recherches agronomiques pour résorber une partie de ces problèmes. Tout en participant à l’effort propagandiste en faveur d’un Etat paysan, cette réorganisation de la recherche agronomique laisse entrevoir la modernisation administrative de la recherche agronomique dans son ensemble.

1 Loi du 20 août 1940 sur l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, article 1er, Journal officiel de la République française du 22 août 1940, p. 4756.

2 Décret du 30 juin 1934 sur le rattachement de l’institut des recherches agronomiques à l’administration du ministère de l’agriculture, Journal officiel de la République française du 1er juillet 1934, p. 6589-6590.

3 Décret du 8 décembre 1940, Journal officiel de la République française du 18 décembre 1940, p. 6163.

4 Décret du 8 décembre 1940, article 1er, Journal officiel de la République française du 18 décembre 1940, p. 6163.

5 Ibid.

6 Loi n° 959 du 5 novembre 1942 portant réorganisation du service des recherches agronomiques, article 1er, Journal officiel de l’Etat français du 8 novembre 1942, p. 3722.

7 Ibid, article 6.

8 Ibid, articles 10 et 11.

9 Loi n° 601 du 10 novembre 1943 relative à l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, article 6, Journal officiel de l’Etat français du 16 novembre 1943, p. 2930.

10 Arrêté du 15 novembre 1943 fixant les modalités d’application de la loi du 10 novembre 1943 relative à l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, article 1 C. – Secrétariat général à l’agriculture, p. 2937.

11 Décret n° 1742 du 28 juin 1943 portant attribution de la personnalité civile à des centres de recherches du service des recherches agronomiques, article 1er, Journal officiel de l’Etat français du 3 juillet 1943, p. 1797.
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Concevoir la recherche agronomique au champ

Lorsqu’un an plus tard, presque jour pour jour, une nouvelle loi réorganise le Ministère de l’Agriculture et du Ravitaillement, l’affirmation d’une recherche agronomique nouvelle et plus autonome est manifeste. « Il est créé un Service de la recherche et de l’expérimentation rattaché à la direction de l’enseignement »1. Cette tendance à vouloir faire de la recherche agronomique une science plus appliquée aux réalités de la terre s’est donc opérée grâce à la volonté d’un régime agrarien tel que Vichy dont l’attachement à la terre et à la propriété foncière étaient des conceptions du bien-être individuel paysan supposé et de l’ensemble de la société. Les signes avant-coureurs d’une telle évolution avaient pris corps en novembre 1942 lorsque l’article 6 de la loi n° 959 du 5 novembre 1942 encourageait implicitement les stations et laboratoires de recherches agronomiques à posséder un champ d’expérimentation, condition sine qua none pour prétendre à la personnalité civile, première forme d’une autonomie tant recherchée par l’ensemble de la communauté scientifique et des chercheurs.

La nécessité de tester « en plein champ » les réalisations et les découvertes de la recherche agronomique n’est pas une conception nouvelle mais le fait de rassembler les deux disciplines que sont la recherche et l’expérimentation, symbolise la nouvelle implication plus « agraire » et plus vulgarisatrice de la recherche agronomique. Un besoin d’intensification de la production agricole se fait sentir et commande presque naturellement le rattachement des deux services en un seul. Ce nouveau Service de la Recherche et de l’Expérimentation est rattaché à la direction de l’enseignement, comme dit précédemment, tout comme la sous-direction de l’enseignement et deux autres bureaux. Voici un extrait de l’arrêté du 15 novembre 1943 fixant les modalités d’application de la loi du 10 novembre 1943 relative à l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement :

« 5° Direction de l’enseignement :

A cette direction est rattaché le service de la recherche et de l’expérimentation.

Cette direction comprend une sous-direction et deux bureaux.

Sous-direction de l’enseignement :

Bureau central de gestion (personnel et matériel).

1ère section : enseignement supérieur.

2ème section : enseignement agricole du deuxième degré.

3ème section : enseignement ménager agricole.

Bureau de l’enseignement agricole :

Programmes d’enseignement. Concours d’admission. Sanctions des études. Organisation générale de l’enseignement en ses divers degrés »2.

Si la volonté de donner plus d’autonomie à la recherche agronomique se faisait ressentir dans la loi du 5 novembre 1942 et dans le décret du 28 juin 1943 : « sont dotés de la personnalité civile, à dater du 1er avril 1943 : le centre national de recherches agronomiques de Versailles ; le centre de recherches agronomiques du Sud-Ouest, à Pont-de-la-Maye (commune de Villenave-d’Ornon) (Gironde) ; le centre de recherches agronomiques du Massif Central, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) »3, son rattachement à la direction de l’enseignement signifie une certaine forme d’hésitation et la volonté de garder sous le girond strict du Ministère, un service dont les velléités expansionnistes et autonomistes sont certaines.

Bien que la réorganisation du Ministère de l’Agriculture et du Service des recherches agronomiques ne supprime pas ce dernier et semble lui conférer un rôle plus important, force est de constater que l’organisation et les structures de la recherche agronomique française demeurent à cette époque très conservatrices. Les disciplines représentées ne concernent pratiquement aucune des sciences agronomiques novatrices et susceptibles d’améliorer les rendements agricoles, excepté le nouveau service de recherche en phytogénétique. L’introduction presque systématique de l’expérimentation en « plein champ » et le rapprochement de la recherche et de l’expérimentation au sein d’un même service laissent augurer la mise en place d’une recherche agronomique moins empirique et plus structurée.

Lorsque vingt ans plus tard, Raymond Février, alors Inspecteur général de la recherche agronomique, déclare que « dans nos laboratoires métropolitains, de nombreuses opérations doivent être conduites sur le terrain ; que ce soit en production végétale, en production animale, dans les industries agricoles, la plupart des recherches exigent des contacts, des enquêtes, des études sur le terrain »4, on comprend à quel point l’évolution vers l’expérimentation systématique au champ devenait indispensable.

« Se fait donc jour l’hétérogénéité des objectifs qui se mêlent entre tenant du retour à la terre et tenant de l’agriculture "progressive" dans l’entre-deux-guerres, entre "traditionalistes" et "technocrates" à Vichy, entre part respective variable de la recherche fondamentale et recherche appliquée qui identifient les différents projets, celui de 1916, celui de 1921, les alternatifs des années 1920 et 1930 et celui de 1946. […] Malgré l’apparence [sic] continuité des ambitions, exprimée par Préau dans la citation du début de notre article, le discours agrarien au niveau gouvernemental devenu qu’un simple slogan de la Révolution nationale de Vichy laisse la place avec l’arrivée de Jacques Leroy Ladurie et Max Bonnafoux au ministère de l’Agriculture à un discours favorable à une politique agricole moderniste, scientifique, industrielle, exportatrice, que Tisserand appelait de ses vœux en 1876. Ainsi, l’agronomie et les agronomes ont accompagné le discours agrarien avant de s’en détacher pour nourrir les politiques résolument "modernistes" »5.

1 Loi n° 601 du 10 novembre 1943 relative à l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, article 6, Journal officiel de l’Etat français du 16 novembre 1943, p. 2930.

2 Arrêté du 15 novembre 1943 fixant les modalités d’application de la loi du 10 novembre 1943 relative à l’organisation du ministère de l’agriculture et du ravitaillement, article 1 C. – Secrétariat général à l’agriculture, p. 2937.

3 Décret n° 1742 du 28 juin 1943 portant attribution de la personnalité civile à des centres de recherches du service des recherches agronomiques, article 1er, Journal officiel de l’Etat français du 3 juillet 1943, p. 1797.

4 Raymond Février, Chercheur ? Ingénieur ? À l’INRA, Paris, La Documentation Française, 1963, 31 pages, p. 9.

5 Gilles Denis, « De l’Institut des recherches agronomiques au premier Institut national de la recherche agronomique (1916-1946) » in Sciences, chercheurs et agriculture, op. cit, p. 107-108.
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